ORIGIN

Nouveau Départ

 

  

Staring:

Scott Speedman… Morgan

Heath Ledger… Gabe

Patrick Stewart… Fergus

Forbes March… Garret

Jennifer Garner… Eleanor

Elisha Cuthbert… Holly

 

Avec:

Viggo Mortensen... Capitaine Patterson 

Vincent Ventresca… Lieutenant Boyle 

Jason Wiles… Sergent Erickson 
         
Shawn Ashmore… Ronan 
Taye Diggs… Abrahams
Linda Hamilton… Doyenne Sullych
 
                

Guest:

Ronny Cox… Jeremiah Sherwood

Kim Delaney… Sandra Winter

 

 

 

Ville de Lawson - Louisianne

Novembre était arrivé. Mais pour la ville de Lawson, paisible bourgade de Louisiane, cela ne signifiait ni baisse des températures ni installation du mauvais temps. Bien au contraire. Bénéficiaire d'un climat semi-tropical, cet état américain appréhendait sa meilleure saison. En ce début d'après-midi, la circulation était fluide et les trottoirs quelque peu déserts. Un mini van blanc déboucha de la droite du carrefour sur la grande avenue, emprunta la cinquième rue à gauche de celle-ci, puis s'arrêta devant un petit immeuble moderne. Six personnes sortirent du véhicule et pénétrèrent dans le bâtiment.

 

Une porte s'ouvrit sur un vaste salon meublé. Quelqu'un passa l'embrasure de la porte et s'arrêta devant l'entrée. Il s'agissait du Capitaine Scott Patterson, l'homme qui avait sauvé Morgan et Gabriel Oswald quelques semaines plus tôt :

« - Et bien voilà, nous y sommes. Bienvenus dans votre nouveau chez vous ! – Quatre hommes et une femme pénétrèrent dans l'appartement. – Je sais que ces trois dernières semaines n'ont pas été faciles pour vous, changer de planque encore et encore, mais c'était le seul moyen d'arriver jusqu'ici sans encombres. Il vous faudra certainement du temps pour vous habituer à cette nouvelle maison, mais soyez sûr que vous ne craignez plus rien. Moi et mon équipe nous sommes occupés de tout, conformément aux ordres de Monsieur Oswald. Des caméras ont été placées dans les couloirs, dans l'ascenseur, dans la cage d'escaliers et aux diverses entrées de l'immeuble. En cas d'alerte, nous interviendrons dans la seconde, sachant que nous résidons dans l'appartement d'en face et qu'un homme sera toujours posté en faction dans notre QG, au sous-sol. Si vous n'avez pas de questions, je vais vous laisser prendre possession des lieux.

- Et quoi ? Nous allons rester enfermer ici, c'est ça ! – Intervint Morgan

- Nous ne sommes pas vos geôliers. Considérez-nous plutôt comme vos gardes du corps, rien de plus, rien de moins. Votre vie vous pouvez la mener comme bon vous semble. – Il s'adressa à Gabriel. - Au fait, vous commencez les cours à l'Université de Lawson dès demain matin.

- Quoi ? ! – Intervint l'intéressé – Je suis inscrit à l'Université ici !

- C'est exact. – Il s'avança vers le jeune homme et lui remit une enveloppe. – Tenez.

- Merci… – Fit le garçon ne sachant quoi répondre.

- Ne me dîtes pas que vous allez nous annoncer que nous avons un travail, nous aussi. – Poursuivit Morgan sur un ton ironique.

- Monsieur Morgan ! – Lui reprocha Fergus.

- Laissez Fergus, ce n'est pas grave. – Il regarda Morgan dans les yeux. – Nous ne faisons pas de baby-sitting, Morgan.

- Et, que se passe-t-il si nous trouvons un travail et que notre employeur cherche à vérifier nos références ?

- Ca, c'est nous que ça regarde.

- Je vois…

- … Ce sera tout ? »

Fergus indiqua la porte au Capitaine Patterson, d'un signe de la tête. Il souhaitait s'entretenir avec lui, seul à seul. Lorsque la porte se referma, Gabriel, Eleanor et Garret s'affalèrent sur le canapé, trop fatigués pour penser à quoi que ce soit d'autre ou faire quoi que ce soit d'autre. De son côté, Morgan s'était posté devant la grande baie vitrée qui offrait une vue d'ensemble sur le quartier et regardait fixement devant lui. Comment pourrait-il, un jour, considérer qu'il était chez lui ?

 

Endroit inconnu

Des éclats de voix s'élevaient dans l'obscurité d'un couloir à moitié délabré. Selon toute vraisemblance une dispute houleuse s'était engagée entre un homme et une femme. Arnold, dont on pouvait lire le nom sur la tenue de travail, abandonna sa serpillière, poussé par la curiosité. Cette voix, il la reconnaissait. C'était elle. Mais que faisait-elle là et à cette heure-ci ? Il rasa les murs jusqu'à ce qu'il soit assez proche pour comprendre ce qui se disait :

« - Arrêtes ! Ne sois pas stupide ! Que tu le veuilles ou non, toi et moi, on ne peut plus faire marche arrière ! On est mouillé jusqu'au coup et si tu craches le morceau, on est fini !

- Il y a eu un mort ! – Répondit la voix féminine.

- Et après ? L'idée ne t'a pas dérangée sur le moment…

- Je… Enfin… C'est un meurtre ! Un meurtre !! – Arnold reconnut le bruit distinct d'une gifle que l'on assénait à quelqu'un, puis un long silence s'en suivit.

- Ca y est, t'es calmée ? – Reprit la voix froide de l'homme.

- …

- Bien… Nous n'avons rien fait. C'est lui… Personne ne remontra jamais jusqu'à nous, jamais… »

Arnold venait de comprendre. Il fallait qu'il se dépêche et qu'il alerte la police au plus vite. C'était inimaginable ! Une femme si droite, si intègre… Comment avait-elle pu ? Dans sa hâte, il heurta un escabeau et tomba au sol dans un grand fracas. Alors qu'il s'apprêtait à se relever, il sentit une présence derrière lui. Effrayé, il se retourna. Deux silhouettes se dressaient devant lui :

« Et bien, et bien… C'est très vilain d'espionner les gens, très vilain… »

L'homme à la voix glaciale s'était penché sur le pauvre Arnold. A présent il le voyait très clairement :

« Seigneur ! »

 

Générique

 

 

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